mardi 27 janvier 2009

O mon beau pays

O mon beau pays, quand est-ce que tu seras vraiment en paix?
Quand est-ce que tu trouveras un vrai calme (et non un semblant) qui pourra te conduire vers un vrai développement?
Quand est-ce qu'on cessera de prétendre qu'on t'aime alors que derrière ce beau discours, on ne fait que te piller, on ne cherche qu'à satisfaire nos vanités, on ne veut que remplir nos poches?
Quand est-ce qu'on arrêtera de penser à nos petits intérêts et de penser d'abord aux tiens?
Quand est-ce que ton peuple saura vraiment ce que c'est que le patriotisme?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ceci est à diffuser à un maximum de personnes que vous
> connaissez. Je m'adresse à tous mes amis, aux Malgaches
> vivant en France, à l'étranger, à tous les amis du
> monde entier qui connaissent des amis qui connaissent des
> Malgaches ...
>
> C'est avec les mains tremblotantes que je vous écris.
> Je viens d'avoir une conversation surréaliste au
> téléphone avec quelqu'un proche du gouvernement qui
> est sur place et qui m'éclaire sur la situation en ce
> moment-même à Antananarivo. Il est maintenant 0h27 au
> moment où je commence à écrire, le 28 janvier 2009.
>
> Vous êtes peut-être au courant des événements qui ont
> eu lieu lundi 26 janvier à Tana. Le maire
> d'Antananarivo, Andry Rajoelina (aussi connu sous le nom
> de "TGV"), principal opposant au gouvernement de
> Marc Ravalomanana, a fait un appel à la grève générale
> et a organisé une manifestation gigantesque contre le
> Président. Manifestation qui a malheureusement dégénéré
> : pillages, magasins, maisons de particuliers partis en
> fumée, etc ...
>
> Les dessous de cette affaire sont très complexes et très
> inquiétantes. Ce à quoi nous avons assisté lundi 26
> janvier (déjà tristement surnommé le Black Monday sur
> internet) n'est qu'une INFIME PARTIE d'un
> iceberg beaucoup plus dévastateur !!!!
>
> Mais avant d'y venir, cette information sur les
> intentions de Andry TGV : il est prévu qu'il
> s'autoproclame purement et simplement comme le nouveau
> PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR, aujourd'hui,
> 28 janvier 2009, sur la Place du 13 Mai. Donc peut-être que
> si vous lisez ces lignes, il l'aura déjà fait ...
>
> Venons-en maintenant aux dessous de cette affaire. Il faut
> remonter un peu avant décembre 2006, élections
> présidentielles. Cette élection devait voir Marc
> Ravalomanana reconduit dans ses fonctions pour un second
> mandat, après sa première élection, en 2002.
>
> Décembre 2006 donc, un certain Manandafy, membre d'un
> parti politique : le MFM, effectue un déplacement en France
> pour y rencontrer Didier Ratsiraka, ancien Président de la
> République, au pouvoir durant plus de 25 ans. Celui-ci a
> perdu sa place face à Marc Ravalomanana lors des élections
> de fin 2001, qui s'est compliquée par la suite en une
> grande crise de près de 6 mois, durant la première moitié
> de 2002. Un sommet de l'Union Africaine devait se tenir
> à Madagascar en 2002. En raison de l'instabilité
> politique de l'époque, il a finalement eu lieu à
> Durban, en Afrique du Sud. Compte tenu de la crise,
> Madagascar a été temporairement suspendu de son siège à
> l'Union Africaine, puis a retrouvé son fauteuil au sein
> de l'Union, après que la communauté internationale et
> l'Afrique aient reconnu officiellement Marc Ravalomanana
> comme le nouveau Président. Cette défaite, Didier
> Ratsiraka ne l'a jamais digérée. Une fois Ravalomanana
> arrivé au pouvoir, Manandafy s'est retourné contre
> lui, et a noué de nouvelles relations avec l'ancien
> Président, Ratsiraka.
>
> Le fameux entretien de 2006, entre Manandafy et Didier
> Ratsiraka débouche sur des consignes très claires de
> Ratsiraka : « C'est vous qui l'avez mis là, à
> vous de l'enlever de là ! ». Par « vous », Ratsiraka
> sous-entend les Merina, (pour les amis non Malgaches :
> Merina, ethnie vivant sur les hauts-plateaux, donc
> Antananarivo), dont il voue une haine tenace depuis très
> longtemps.
>
> A partir de ce jour-là, le plan se déroule petit à
> petit. Il s'agit de mettre en place le plan qui
> consistera à :
>
> - Destituer Marc Ravalomanana
> - Détruire tous ses biens
> - Détruire toutes les traces de son ennemi, tout ce
> qu'il a mis en place et ce qui est signe de progrès
> - Mettre Tana à sac
> - Remettre Madagascar dans l'état de pauvreté dans
> lequel il était avant Ravalomanana
>
> Pour y parvenir, il faut trouver une « marionnette », un
> jeune Merina, crédule, fougueux, et ambitieux. Cette
> personne, « ils » la trouvent en la personne de … Andry
> Rajoelina. Que rêver de mieux pour une vengeance ? Marc
> Ravalomanana était Maire de Tana (diminutif de Antananarivo
> pour mes amis non Malgaches qui ne comprennent pas). Grâce
> à des soutiens puissants (dont celui de Ratsiraka),
> Rajoelina gravit rapidement les échelons et accède à la
> Mairie d'Antananarivo l'année dernière. Maintenant
> voici Andry « TGV » Rajoelina, secrètement soutenu par
> Ratsiraka, en opposant virulent de celui qui a pris sa place
> en 2002 !
>
>
> Samedi 13 décembre 2008 : Fermeture de la station Viva,
> station appartenant à Andry « TGV » Rajoelina.
>
> La station du Maire diffusa le 13 décembre 2008 une
> interview de Didier Ratsiraka appelant la population au
> soulèvement et à la révolte contre le régime de Marc
> Ravalomanana. Cette interview, seule la station Viva la
> diffusa en intégralité, avec programmation de rediffusion.
> Toutes les autres chaînes de Madagascar ne l'ont
> diffusée qu'en partie.
> Le soir même, ordre est donné par le gouvernement de
> fermer la station, qu'il considère « hors-la-loi ».
> Selon la Constitution de Madagascar, aucun message appelant
> à semer le trouble et à déstabiliser la paix et la
> sécurité du pays n'est toléré. Depuis ce jour-là,
> Andry Rajoelina s'appuie sur ce fait pour véhiculer son
> message et s'érige en tant que principal opposant à
> Marc Ravalomanana, inaugurant peu de temps après la
> nouvelle Place de la Démocratie (anciennement Jardin
> d'Ambohijatovo).
> Le bras de fer s'intensifie entre le Maire de Tana et
> le Président de Mada.
>
> Information qui n'est pas forcément connue de tout le
> monde : pendant que la télé cesse d'émettre, la
> radio, elle, continue. Continue jusqu'aux alentours du
> lundi 26 janvier 2009, vers 4h du matin.
>
>
> Lundi 26 janvier 2009
>
> Que s'est-il passé ?
>
> Une manifestation organisée par le Maire a lieu à la
> Place du 13 Mai. Celui-ci harangue la foule puis
> l'entraîne vers Anosy, siège du Tribunal où sont
> jugés des jeunes étudiants auteurs de vandalisme. Non loin
> du tribunal se trouve la Radio National Malgache. Tout
> dégénère. La RNM brûle !
> Magasins, Analakely, pas mal de stores situés sous les
> arcades de l'Avenue de l'Indépendance partent en
> fumée. Tous ces événements sont, malheureusement
> accompagnés de fausses rumeurs véhiculés à
> l'extérieur (EPF Ampefiloha brûlé : faux, les
> mercenaires ont fermé la station de Andry TGV et non la
> police : faux, des membres du gouvernement démissionnent,
> ou vont démissionner : FAUX !!).
> Pendant ce temps, une troupe s'attaque aux stations
> appartenant au Président de la République : MBS + un
> certain nombre de magasins tels Magro, etc.
>
> Une tragédie a lieu : une foule en furie est sur le point
> de pénétrer dans la propriété privée de la station MBS.
> Un des gardiens de la maison, est tout seul face à
> plusieurs dizaines de personnes déchaînées. Il fait feu
> en l'air pour faire sommation. La foule continue de
> tenter d'entrer en forçant le grillage, cette fois-ci
> le gardien fait feu en direction de la foule.
> Malheureusement, un jeune - que le maire revendique comme
> étant un de ses « militants » alors qu'il a à peine
> 14 ans - meurt durant cet assaut. L'enfant était situé
> entre la foule, … et le grillage !
>
> Un membre du gouvernement appelle les pompiers pour
> s'occuper de l'incendie de la RNM. Au bout du fil,
> quelqu'un lui répond : « on arrive ! ». Quelque temps
> plus tard, voyant que le feu s'intensifie, cet homme du
> gouvernement descend près de la RNM pour voir ce qu'il
> en est exactement. Arrivé sur place : pas de pompier ! Là,
> il engage une discussion avec une personne travaillant
> alentour. Il apprend que son interlocuteur, directeur de
> l'établissement situé juste à côté de la RNM a
> aussi appelé les pompiers ! Leur conversation se résume
> ainsi :
> - Venez ! la RNM brûle !
> - Vous êtes qui ?
> - Je suis le directeur de l'établissement situé juste
> en face de la RNM ! Venez vite !
> - Désolé Monsieur, tant que le Maire ne nous a pas donné
> l'ordre, on n'y va pas …
> - Coupé.
>
> Rappelons-le, les pompiers dépendent de la CUA (Commune
> Urbaine d'Antananarivo), donc du Maire.
>
> Voilà pourquoi les pompiers ne sont jamais venus éteindre
> la RNM. Sauf que Andry Rajoelina clame à qui veut entendre
> : « voyez, le gouvernement ne fait rien pour éteindre la
> RNM, je vais aller éteindre cet incendie moi-même ! ».
>
> A l'extérieur (diaspora, etc), et beaucoup à
> l'intérieur aussi, nous sommes nombreux à nous
> inquiéter : que fait l'Etat ? que fait l'armée ?
>
> J'apprends que Marc Ravalomanana dans un premier temps
> préfère éviter de faire intervenir l'armée (ce,
> juste avant que tout dégénère). Armée qui, elle-même,
> est divisée car Ratsiraka a encore sur place des militaires
> à sa solde (des officiers qui faisaient partis de la RESEP,
> armée créée par lui, et de la SPADEM).
>
> Résumé de la journée du lundi 26 : RNM brûlé, magasins
> en ville brûlés, magasins appartenant à Ravalomanana,
> brûlés, MBS, brûlé.
>
> Tous les moyens de communications dont dispose le
> gouvernement pour communiquer sont coupés.
> Seules des radios évangéliques et des stations pro-TGV
> continuent d'émettre.
>
>
> Mardi 27 janvier 2009
>
> Une réunion devait se tenir aujourd'hui entre
> Ravalomanana et Rajoelina. Celui-ci pose certaines
> conditions :
> - Qu'on livre à la justice l'assassin de l'un
> de ses « militants » (de 14 ans) qui s'est fait tué
> au cours de l'attaque de la MBS
> - Que les trois étudiants jugés au Tribunal de Anosy qui
> ont participé à des actes de vandalismes soient remis en
> liberté.
>
> Cette réunion n'a pas eu lieu.
>
> En fait, ce que certains ne savent pas encore, c'est
> que les trois étudiants accusés de vandalisme, ont été
> libérés avant même que TGV n'en ait fait la demande.
> De plus, au cours de la journée du mardi 27 janvier, les
> émetteurs ont été restitués à Viva. Viva émet donc de
> nouveau.
> Comme quoi, pour ceux qui doutent encore, le gouvernement
> est de bonne foi.
>
>
> Mercredi 28 janvier 2009
>
> Il est maintenant 1h55. Triste anniversaire pour moi.
> J'aurais aimé d'autres circonstances.
>
> Aujourd'hui, les choses vont s'accélérer.
>
> Andry Rajoelina a l'intention de s'autoproclamer
> Président de la République, sur la Place du 13 Mai. Des
> mercenaires sont déjà sur place, à Antananarivo pour
> accomplir leur triste besogne : abattre Andry Rajoelina. Des
> mercenaires engagés, bien entendu, par Didier Ratsiraka.
> Le but ? Très simple : faire accuser Marc Ravalomanana de
> ce crime !!!!!!!!!!
> Et semer définitivement le chaos !
>
> En ce moment même, Pierrot Rajaonarivelo, pro-Ratsiraka,
> exilé en France depuis plusieurs années, fait son retour
> à Madagascar. Pierrot Rajaonarivelo, rappelons-le, a
> financé la création d'Injet, société de Andry
> Rajoelina spécialisée dans les panneaux publicitaires. A
> l'heure où j'écris, il doit être déjà à
> Tamatave. Un convoi de bus se dirige actuellement de
> Tamatave vers Antananarivo pour assister au clou du
> spectacle.
>
> Tous les soutiens étrangers de Andry Rajoelina, ainsi que
> beaucoup de ces supporters sont en train de s'éloigner
> de lui. Des proches de Andry Rajoelina tentent de le
> dissuader de cette folie d'aujourd'hui, mais
> celui-ci semble perdre la raison et veut aller jusqu'au
> bout. Jusqu'au bout …
>
>
> Le plan de Didier Ratsiraka pour revenir et détruire tout
> ce qui a été commencé est en train de se dérouler à
> merveille !!!!!!!!!!!!!!!!
>
>
> Il ne faut pas laisser faire ça !!!!!!!!!!!
>
> Diffusez ce message à tous ceux que vous connaissez. Tout
> le monde doit connaître la vérité. C'est très
> important. J'espère de tout cœur que ce qui risque
> d'arriver aujourd'hui, ce que j'ai entendu, et
> ce que je raconte, n'auront pas lieu, que tout ceci est
> un cauchemar, mais malheureusement, toutes les informations
> se recoupent.

Unknown a dit…

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